Monstre d’azur dans la campagne
Où le froid jour s’éteint,
Tu sens l’angoisse qui te gagne
Sous le ciel incertain.
Est-ce une mouette, est-ce une étoile,
Ce furtif reflet blanc ?
Tu sens ton regard qui se voile,
L’univers est troublant.
Où le froid jour s’éteint,
Tu sens l’angoisse qui te gagne
Sous le ciel incertain.
Est-ce une mouette, est-ce une étoile,
Ce furtif reflet blanc ?
Tu sens ton regard qui se voile,
L’univers est troublant.
Un habitant de l’inframonde
A perdu son chausson ;
De sinople à la boucle ronde,
Il gît là, sans raison.
Monstre d’azur, fais de beaux rêves,
Roulé au coin du feu :
La nuit est le temps de la trêve
Pour les cœurs malheureux.
A perdu son chausson ;
De sinople à la boucle ronde,
Il gît là, sans raison.
Monstre d’azur, fais de beaux rêves,
Roulé au coin du feu :
La nuit est le temps de la trêve
Pour les cœurs malheureux.
Blason inspiré d'une composition de l'auteur
Inspiré par Paul Éluard :
RépondreSupprimer« Les corbeaux battent la campagne
La nuit s’éteint
Pour une tête qui s’éveille
Les cheveux blancs le dernier rêve
Les mains se font jour de leur sang
Une étoile nommée azur
Et dont la forme est terrestre
(...) »